Road trip en Espagne le long de la frontière : du Pays Basque à la Méditerranée en 8 jours

Pas besoin de partir au bout du monde pour se sentir loin : on vous emmène en Espagne, le long de la frontière, là où on peut randonner dans un désert, près d'un canyon ou sur une plage, flâner dans des ruelles chargées d’histoire, apprécier des panoramas à couper le souffle en prenant (souvent) de la hauteur et déguster des tapas à toute heure. C’est parti pour un itinéraire dépaysant, du Pays Basque à la Méditerranée !

Fleur Amoignon, journaliste voyage
Fleur Amoignon
Randonnée à Cadaqués road-trip Nord de l'Espagne
Randonnée au départ de Cadaqués © L'Oeil d'Eos

Jour 1 : Saint-Sébastien - le Mont Igueldo et le sentier du littoral 

On commence ce road trip à une vingtaine de kilomètres seulement de la frontière française, à Saint-Sébastien, également connue sous le nom de Donostia en langue basque et de San Sebastián en espagnol. Ici règne une ambiance complètement à l’espagnol : un rythme plus ralenti dans la journée - on prend le temps de flâner - des magasins qui ouvrent à partir de 16 heures et des restaurants à pintxos (variantes basques des tapas) qui se remplissent dès 21 heures.

L’un des incontournables : le funiculaire du Monte Igueldo. L’expérience est originale : on traverse une nature verdoyante, assis dans des wagons de bois. Au sommet, on découvre un petit parc d’attractions vintage (une mini-montagne russe, un train fantôme à l’ancienne …), l’activité idéale pour les enfants (compter 2-3 € par manège et par personne). L’attraction principale reste le point de vue sublime sur Saint-Sébastien (le belvédère est accessible gratuitement pour les détenteurs d’un billet de funiculaire). A noter : un train part toutes les 15 minutes.

La vue à couper le souffle depuis le Mont Igueldo. ©Little week-ends
La vue à couper le souffle depuis le Mont Igueldo. ©Little week-ends

On redescend dans la vieille ville pour arpenter ses ruelles étroites et admirer l’église San Vicente, qui fait partie des bâtiments les plus anciens, ainsi que la place de la Constitución, dont les maisons portent encore les numéros des anciennes arènes, jusqu’à l’adresse choisie pour le déjeuner.

Parmi les meilleures adresses de bars à pintxos de la ville : la Cuchara de San Telmo, qui propose des pintxos chauds concoctés par le chef Alex Montiel, ancien disciple du grand Ferran Adrià (considéré comme l’un des meilleurs chefs du monde). Pour avoir une place assise, c’est quasiment mission impossible, mais on ne se décourage pas : on emporte les pintxos à déguster sur le pouce sur un banc du parc Alderdi Eder, au bord de la plage, point de départ idéal pour le programme de l’après-midi.

Direction ensuite la plage de la Concha. Pour une plage urbaine, celle-ci vaut le détour : avec un relief montagneux, l’îlot de Santa Clara juste en face, l’enfilade de bâtiments Belle Époque - comme l’Hôtel de Ville ou les termes de la Perla - les balustrades blanches esprit british, les réverbères anciens… On peut marcher jusqu’aux jardins du Palais de Miramar et y faire une pause sur l’herbe face à l’océan !

L'Hôtel de ville le long de la plage de la Concha. ©les Hardis
L'Hôtel de ville le long de la plage de la Concha. ©les Hardis

Demi-tour pour profiter du coucher de soleil à la plage Zurriola, le spot prisé des surfeurs, à une trentaine de minutes de marche.

A l’heure du dîner, on se rend à Manojo, une adresse conviviale, le repère - semble-t-il - des locaux, qui se saluent gaiement avec familiarité. Marco en cuisine et Lina en salle, forment le couple à la tête du restaurant. Ils ont à cœur d’assurer une soirée agréable à chaque convive, grâce à une cuisine créative, des vins choisis avec justesse et un accueil particulièrement chaleureux.

C’est dans le gîte rural Kanpoeder que l’on passe les deux prochaines nuits. Située à seulement cinq kilomètres du centre-ville, cette maison d’hôte de cinq chambres promet calme et authenticité. Les plus : un grand parking privé et une grande terrasse avec vue sur la Vallée d’Igara.

Jour 2 : Saint-Sébastien - le Mont Urgull et l’île Santa Clara

Au réveil, on s’arrête prendre un café à emporter chez Somos. Ce coffee shop apporte un grand soin au choix des céréales, en sélectionnant soigneusement leur qualité, leur pays d'origine et leur torréfaction.

On file faire un tour au marché de la Bretxa, pour découvrir ses étals colorés et saliver devant les produits régionaux proposés. On fait le plein pour le pique-nique du déjeuner.

Un autre incontournable à Saint-Sébastien : le Mont Urgull. La promenade Pasealeku berria en fait le tour et offre une perspective magnifique sur l’océan et les plages de Saint-Sébastien. Le sentier est verdoyant et dépaysant. Cet entre-deux, entre ville et nature, donne une impression de vacances en toutes saisons ! On peut pique-niquer en admirant le panorama.

ssss

En redescendant, on arrive au port de pêche de Saint-Sébastien avec ses maisons typiques alignées, le linge aux fenêtres et les petits bateaux de pêcheurs toujours en activité. Puisqu’on est dans le coin, on embarque sur un bâteau (aux beaux jours) pour rejoindre en dix minutes l’île de Santa Clara. On peut aussi s’y rendre en kayak ou paddle en environ 15 minutes depuis la plage d’Ondarreta, une expérience au plus près de la nature.

Une fois sur place, on privilégie les chemins qui conduisent dans les hauteurs de l’île, jusqu’au phare par exemple. La petite plage à l’arrivée est très vite envahie.

Direction l'île de Santa Clara pour l'après-midi? ©Les voyages de Taco
Direction l'île de Santa Clara pour l'après-midi? ©Les voyages de Taco

Retour en ville et dîner chez Muka, un restaurant au design d’inspiration nordique, avec vue sur l'embouchure de la rivière Urumea. Dans ce cadre apaisant et moderne, une cuisine décontractée, qui met les légumes grillés à l’honneur. Pensez à réserver.

Jour 3 : les Bardenas Reales 

On quitte tôt le gîte Kanpoeder. La deuxième étape en territoire espagnol, Les Bardenas Reales, se trouve à environ deux heures de route de Saint-Sébastien. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la zone est accessible à partir de 8h du matin et jusqu'à 1h avant le coucher du soleil. Pour découvrir ce désert aux airs de Monument Valley ou de Far West, différentes options : en voiture, en van, en moto, à pied ou à vélo.

C’est en pédalant que l’on peut avoir un bon aperçu des trois parties de la réserve - La Blanca, El Plano, Plana de la Negra - en un temps limité, d’autant que certaines pistes ne sont accessibles qu'aux piétons et aux cyclistes. Bardenas bikes loue des VTT électriques ; il suffit de les contacter pour convenir d’un rendez-vous au niveau du point d’informations à l’entrée du désert. Le lieu est aussi très prisé des randonneurs : de belles balades donnent une impression de bout du monde.

Pendant les pauses, en chemin, on écoute le silence et on prend le temps de s’imprégner de cette atmosphère aussi désertique que ressourçante. Prévoir absolument une collation et de quoi s’hydrater.

Dépaysement dans le désert des Bardenas Reales ! ©Bakpoki
Dépaysement dans le désert des Bardenas Reales ! ©Bakpoki

Alors que le soleil commence tout juste à décliner, on rejoint notre hôtel pour la nuit : Santuario de Sancho Abarca, d’où on peut profiter d’un sublime coucher de soleil depuis la terrasse. Pour y arriver, la route en lacets sur six kilomètres est caillouteuse.

Ici, les chambres sont spacieuses et la déco rustique - certaines ont une vue incroyable ! - à un prix très abordable d’une quarantaine d’euros par nuit. Compter cinq euros en plus pour un petit-déjeuner. Comme l’hôtel est reculé et la route d’accès pas évidente, on dîne au restaurant sur place qui, comme le reste, est sans chichi mais fait bien l’affaire !

Jour 4 : le Château de Loarre et les Mallos de Riglos

Après un petit-déjeuner à l’hôtel, on roule deux heures vers la première étape du jour : le Château de Loarre, château médiéval le mieux conservé d’Europe. Il conserve sa structure architecturale originale, qui appartient au style roman du 11e siècle.

Il ne s’agit pas d’un château comme les châteaux de la Loire par exemple ; les châteaux d’Espagne sont des forteresses conçues pour la guerre, pour défendre un territoire, et celui-ci est niché à mille mètres d’altitude. Le lieu recèle d'anecdotes : on se laisse conter son histoire lors d’une visite guidée, fortement recommandée.

Le château de Loarre, perché sur les hauteurs. ©Turismo de Aragon
Le château de Loarre, perché sur les hauteurs. ©Turismo de Aragon

En voiture

Parking gratuit sur place

Trente minutes de voiture plus tard, nous voilà aux Mallos de Riglos, le paradis des grimpeurs et randonneurs à la limite sud des Pyrénées. La route pour arriver au petit village de Riglos est scénique.

Une pause pique-nique plus tard, on se lance sur le chemin circulaire des Mallos de Riglos, qui permet de faire le tour des Mallos, les structures rocheuses massives qui attirent tant. Pour les courses du déjeuner, on trouve des produits frais chez Trady’s et du pain chez Panadería Gracia & Bahdi.

Riglos, Mallos, parking

22808 Riglos, Huesca, Espagne

A l’heure du dîner, le rendez-vous est pris au restaurant la Casa Pardina, à Alquézar (une heure vingt de route environ depuis le parking de Riglos). L’adresse combine charme local, belle vue sur le patrimoine de la ville et cuisine de grande qualité. Aux beaux jours, on peut dîner sur la terrasse abritée par des oliviers : un cadre idéal pour une belle soirée estivale…

On pose nos valises à l’Auberge Rural de Guara pour deux nuits. Les chambres - pour deux, six ou huit personnes - sont propres et fonctionnelles, l’accueil chaleureux et l’emplacement idéal pour partir explorer les environs le lendemain.

Jour 5 : Alquézar 

Au petit matin, on part déambuler dans la ville. Difficile de ne pas tomber immédiatement sous le charme d’Alquézar, classé parmi les Plus Beaux Villages d’Espagne, avec ses maisons bien conservées à l’architecture médiévale, les rayons du soleil matinal qui se glissent dans les ruelles, les premiers habitants qui sortent de chez eux. La balade est pittoresque : niché sur l’un des canyons de la rivière Vero, le village offre plusieurs points de vue panoramiques incroyables sur les alentours.

Le village d'Alquézar, niché sur l’un des canyons de la rivière Vero. ©Pinterest
Le village d'Alquézar, niché sur l’un des canyons de la rivière Vero. ©Pinterest

A l’heure du déjeuner, on fait une halte au Bar Villacantal, grand pourvoyeur de tapas et de pinchos locaux que l’on déguste à l'extérieur, quand le temps le permet, à l'abri des regards. La vue de la terrasse est splendide ! On y sert également des plats.

Après avoir repris des forces, on rejoint le point de départ de la randonnée des passerelles, « La ruta de las Pasarelas del Vero », qui débute derrière la boulangerie « Panaderia l’Artica ». Le parcours nous fait surplomber le Rio Vero et longer les parois du canyon, nous guide jusqu’à des cascades rafraîchissantes à l’eau turquoise et nous invite à observer la faune et la flore locales : oliviers, plantes grasses et thym sauvage poussent dans la terre tandis que dans les airs volent oiseaux et vautours. A savoir : cette boucle de quatre kilomètres coûte 5 € par personne et est accessible jusqu'à 18 heures.

Pour terminer cette journée, on s’attable chez . La cuisine traditionnelle est légèrement revisitée et c’est réussi. Le petit plus : la terrasse panoramique pour profiter une fois de plus d’une vue à couper le souffle. Comme pour toutes les autres adresses, essayez de réserver...

Jour 6 : Gérone 

On se lève tôt pour parcourir les trois bonnes heures de route jusqu’à Gérone. Une fois sur place, pour se déplacer et prendre son temps, il est recommandé d’être à pied. Le centre historique n’est pas très grand et c’est à cet endroit que se concentrent les principaux lieux d’intérêt. On gare le véhicule au Parking “Aparcament Plaça”, à moins de cinq minutes du premier stop : le Pont de les Peixateries Velles, imaginé par Gustave Eiffel. On traverse la rivière Onyar, d’où la vue sur la ville, sur les maisons aux façades colorées et sur la cathédrale au loin, est splendide.

Gérone depuis le Pont de les Peixateries Velles. ©Prochains détours
Gérone depuis le Pont de les Peixateries Velles. ©Prochains détours

On fait une pause à l’Espresso Mafia Coffee, le café branché d’Amber et de Christian (ancien coureur professionnel). Véritable repaire des cyclistes et des amateurs de café du coin, c’est aussi un point de départ idéal pour la balade du jour. On y boit un très bon café et on y mange une gourmandise sucrée.

On reste du même côté de la rive pour marcher jusqu’à l’ancien quartier juif, El Call, l’un des mieux conservés d’Espagne. Pour ceux qui veulent en savoir plus, on peut s’arrêter en chemin pour visiter le musée de l’histoire juive. L’axe central de ce quartier est la rue Força mais il est bon de se perdre dans les ruelles en labyrinthe.

La balade nous mène ensuite à l’impressionnante cathédrale Sainte-Marie de Gérone, qui surplombe les alentours, puis aux Bains Arabes, qui datent du 12e siècle. On prend de la hauteur sur les remparts médiévaux, témoins de l’histoire de la ville, depuis la rue des Banys Àrabs (bains arabes). D’ici, en plus des points de vue sur la ville, on découvre des jardins verdoyants.

On s’arrête pour déjeuner chez Zanpanzar - déco typique sans chichi. Au menu, de délicieuses tapas à un prix très abordable !

L’après-midi, on découvre la basilique Sant Feliù, l’un des édifices gothiques les plus représentatifs de la ville. Jusqu'au 10e siècle, elle était la première cathédrale de Gérone.

La basilique Sant Feliu et son charme gothique. ©Mairie de Gérone
La basilique Sant Feliu et son charme gothique. ©Mairie de Gérone

On termine cette journée en se promenant sur la Rambla de la Llibertat, à l’heure où les locaux réinvestissent les rues, les boutiques, les cafés. Pour dîner, ça se passe chez Bèstia. Les assiettes à partager sont goûtues et justes, et il y a de jolies références en vin nature.

On s’endort à la Casa Migdia, un ancien presbytère qui a conservé tout son charme. La maison est lovée dans un écrin de nature : même si elle est située proche de Gérone (à seulement une vingtaine de minutes en voiture), on y oublie complètement l’effervescence de la ville. Les petits plus : le petit-déjeuner plus que savoureux, le parking gratuit et la piscine pour se rafraîchir le lendemain matin au réveil !

L'extérieur ressourçant de la Casa Migdia. ©Casa Migdia
L'extérieur ressourçant de la Casa Migdia. ©Casa Migdia

Jour 7 : Cadaqués 

Après avoir profité un peu du cadre ressourçant de la Casa Migdia, on reprend tranquillement la route. Dernier stop du séjour : Cadaqués. Là, on s’installe au cœur du village pour deux nuits, à l’Hostal El Ranxo, joliment décoré. Les chambres sont simples mais accueillantes et confortables. Le petit plus : un petit-déjeuner buffet avec des plats sans gluten est servi tous les matins. On peut garer la voiture au parking Saba Riera Sant Vicenç, à quatre minutes à pied de l’hôtel.

Parking Saba Riera Sant Vicenç Cadaqués 24/24

Riera de Sant Vicenç, 17489 Cadaqués, Girona, Espagne

Avant le déjeuner, on se perd dans les ruelles étroites habillées de bougainvilliers, on monte admirer la vue depuis le parvis de l’église Santa Maria et on pousse la porte des boutiques artisanales - ici pas de boutiques impersonnelles, tout est local ! Attention, elles ferment généralement entre midi et 16 heures. Si vous êtes sur place un samedi et à l’aise avec l’Espagnol, vous pouvez réserver une visite gratuite de la ville.

On s’arrête manger un morceau au Bar La Notta, qui sert de bonnes tapas à déguster sur les tables dans la rue, au bord de l’eau.

Balade digestive de la platja del Ros à la plage del Sortells. On prend le temps d’admirer le pont del Sortells et la vue sur la mer (ne pas oublier de faire le petit tour de la presqu’île en traversant le pont).

Vue sur le village de Cadaqués. ©L'Oeil d'Eos
Vue sur le village de Cadaqués. ©L'Oeil d'Eos

On part admirer le coucher de soleil sur la ville depuis la Cala Nans. Il faut se garer au début du chemin pour n’avoir plus qu’une heure de marche - 6 kilomètres aller et retour - jusqu’au point de chute.

Pour le dîner, on se régale avec la paëlla du restaurant traditionnel Es Balconnet, dans le centre-ville.

Jour 8 : la Costa Brava - Portlligat et le Cap Creus

Pour terminer ce road trip espagnol, direction Portlligat au petit matin pour visiter la maison de Dali, une maisonnette de pêcheurs à l’origine, qui fut agrandie au fil du temps et des inspirations de l’artiste. Ce lieu a été la seule résidence stable de Salvador Dalí et on retrouve bien son univers excentrique et unique. Réservation obligatoire.

Le jardin artistique de la maison de Dali à Portlligat. ©L'Oeil d'Eos
Le jardin artistique de la maison de Dali à Portlligat. ©L'Oeil d'Eos

On s’attable chez Es Racó d'en Dani, ambiance cabane de plage, qui propose du poisson grillé très réussi ! Coup de cœur pour la seiche et pour les sardines grillées.

Le restaurant Es raco d'en Dani, les pieds dans le sable. ©Es raco d'en Dani
Le restaurant Es raco d'en Dani, les pieds dans le sable. ©Es raco d'en Dani

L’après-midi, direction le Cap Creus. On se concentre sur la zone du Paratge de Tudela, l’un des sites géologiques les plus importants du Cap Creus, qui permet d’admirer les plus beaux panoramas du parc. Compter deux heures de balade au minimum, car il fait bon prendre son temps et respirer à pleins poumons dans cet environnement, qui rappelle autant la Bretagne que la Provence…

Le parc est soumis à des horaires d’ouverture et de fermeture et son parking est payant. Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur le site du Parc Creus.

La beauté du Paratge de Tudela dans le parc du Cap Creus © Wikimedia Commons
La beauté du Paratge de Tudela dans le parc du Cap Creus © Wikimedia Commons

Ce séjour espagnol s'achève sur une note gustative décalée, chez Narita. Une délicieuse rencontre entre le Japon et la Méditerranée, avec une carte simple, informelle et fraîche.

Résumé de l'itinéraire

Durée du Road Trip

8 jours

Distance parcourue

796 km environ

Lieu de départ

Saint-Sébastien

Lieu d’arrivée

Cadaqués

Partager l'article :
Sujets associés
Roole Média l’actualité pour tous les automobilistesAu travers de son média, Roole propose un condensé d’actualités et de conseils pour accompagner tous les automobilistes dans l’entretien et l’utilisation de leur automobile.

La newsletter de tous les automobilistes

Des actualités, des conseils et nos meilleures adresses deux fois par mois dans votre boîte mail pour vous accompagner dans l’utilisation et l’entretien de votre voiture.

Vous pourrez à tout moment vous désinscrire.
Rejoignez-nous
©IDENTICAR SAS. Le contenu de ce site est sous licence Creative Commons Attribution 4.0 International.